Certaines personnes souffrent de l’approche des fêtes de fin d’année. Pendant que la plupart des gens sont occupés à décorer les sapins, à chasser des cadeaux et à faire des courses, d’autres ressentent de l’angoisse lorsque le 1er décembre arrive. Considérés comme natalophobes, ils ont tout simplement peur des fêtes de fin d’année. Découvrez quelques bons conseils pour vous aider à passer sereinement cette période si vous êtes parmi ceux qui en souffrent.
Les symptômes de la noelophobie
La natalophobie est une peur irrationnelle qui désigne la panique d’affronter les fêtes de fin d’années, dont Noël et le Nouvel An. Cette phobie de Noël est un trouble anxieux provoquant un sentiment de mal-être, d’angoisse, de tristesse et de déprime avant, durant ou après les célébrations.
Comme toutes les autres phobies, celle-ci se concrétise sur un lieu particulier, un objet ou une situation spécifique comme un chant de Noël, des repas de Noël, le père Noël, un sapin de Noël…
Une personne souffrant de noelophobie présente les mêmes signes que dans le cas d’une phobie classique. Lorsqu’une personne souffre de noelophobie, elle peut ressentir : beaucoup de stress, de l’angoisse, une certaine irritabilité, des troubles digestifs… Elle peut aussi avoir des palpitations et des maux de tête graves qui sont des migraines ophtalmiques provoquées par cette peur.
La natalophobie, pourquoi ?
Les causes de la natalophobie sont multiples. Les personnes souffrant de la peur des cadeaux craignent de ne pas recevoir ou d’offrir le cadeau parfait. Les phobiques appréhendent de dépenser trop d’argent pour les cadeaux.
Elle pourrait également redouter des difficultés financières. Certains individus craignent d’éventuels conflits durant les rencontres familiales. Elles ont peur de subir des jugements à cause de leur situation (célibataire, sans enfant…). Tout événement traumatique lié à cette période comme le souvenir d’un deuil peut refaire surface.
Qui sont les plus vulnérables à la natalophobie ?
Chômeur, couple sans enfant, célibataire… sont parmi les plus touchés par la noelophobie. Noël a tendance à mettre en exergue ce qui manque dans la vie d’une personne. C’est le cas de quelqu’un qui est seul et qui souffre de solitude.
Lors des retrouvailles familiales, elles se sentent embarrassées devant les autres membres de leur famille parce qu’elles sont différentes. Comme la thématique de Noël tourne essentiellement autour des enfants, ceux qui n’en possèdent pas se sentent un peu déprimés lors de cette festivité. Il y a des personnes qui arrivent à peine à boucler leur fin de mois. Elles souffrent de cette phobie, parce qu’elles ont des difficultés à trouver du travail ou sont encore au chômage.
Les individus ayant perdus un être cher sont toujours en deuil et pourraient détester Noël qui leur rappelle un proche qui n’est plus de ce monde. Les réunions familiales en période de fin d’année risquent de faire resurgir certains événements traumatisants ou compliqués. Au sein d’une famille, il pourrait y avoir des secrets. De ce fait, ces rassemblements pourraient être une occasion de dévoiler les non-dits.
Les solutions pour affronter sa natalophobie
Durant cette période, être angoissé(e) n’a rien de honteux. La première solution est de définir la cause du mal-être.
Oublier ses rancœurs pour un moment
Le jour de Noël, évitez d’évoquer des sujets fâcheux et des dossiers douloureux que vous pourriez porter en vous. N’étant pas dans leur état normal, tout le monde semble nerveux lors de ces rassemblements. Il ne s’agit pas de les enterrer, mais de prendre un peu du recul. Si jamais, il y a quelque chose qui vous gêne tellement, parlez-en à vos proches calmement.
N’abusez pas de l’alcool pour éviter tout débordement. Mettez-vous bien dans la tête que rien ne peut être totalement sous-contrôle et que la soirée pourrait dégénérée.
Respecter ses limites
Il se pourrait que vous soyez mal à l’aise lors du réveillon et lors du déjeuner familial. Ne vous forcez pas à faire des choses que vous n’aimez pas. Sans en souffrir, faites uniquement acte de présence. Soyez présent(e) juste pour l’apéritif ou pour le dessert en trouvant un prétexte afin de ne pas assister à la totalité du repas.
Ne pas rester seul(e)
Rester isolé(e) est vivement déconseillé si vous souffrez de solitude. Sans hésitation, rejoignez des amis qui organisent des fêtes de Noël ou de réveillon si vous ne vous sentez pas prêt(e) à voir votre famille. Dans le cas où vous n’avez personne pour passer la soirée, faire du bénévolat est l’une des meilleures solutions.
Voir un psychologue
Durant ces moments difficiles, l’aide d’un psychologue ou psychiatre est toujours précieuse. Grâce à ses compétences, le professionnel pourra apprendre à mieux gérer les crises d’angoisse. Avec quelques conseils, le psychologue aide à reprendre confiance en soi et à anticiper les fêtes pour se préparer à l’avance.